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Isabelle a écrit le : 25/12/2024 à 00:48

Adrien, mon filleul bien-aimé

Aujourd’hui, en cette veille de Noël, je suis allée (seule) à la messe qui désormais n’a plus lieu à minuit, mais bien plus tôt – ici, à Bad Krozingen, elle avait lieu à 17h.

A la fin de la célébration que j’ai trouvée très belle, à la fois simple et "authentique", avec juste ce qu’il fallait de solennité, toute l’assemblée a entonné "Stille Nacht". Pour une fois, j’ai fait attention aux paroles que je connais par coeur: "Holder Knabe mit lockigem Haar / Schlaf in himmlischer Ruhe" - il est question d’un « doux enfant aux cheveux bouclés » à qui l’on enjoint de dormir « dans une paix céleste" ou peut-être aussi de "reposer en paix". Et à ce moment-là, j’ai vu ton visage d’enfant auréolé de boucles d’or, et j’ai pensé au sommeil dans lequel, des années plus tard, tu t’es glissé pour toujours, et j’ai senti les larmes me monter aux yeux. Heureusement les lumières étaient éteintes, l’église n’était éclairée que par les lueurs des bougies, personne n’a vu mon émotion.

J’ai eu le sentiment que tu te trouvais tout près en cet instant, un peu comme si tu étais descendu du ciel. Ou peut-être était-ce moi qui, dans un étrange élan de ferveur, m’en étais rapprochée.

Ta marraine qui t’aime tendrement et continue à penser à toi —————————————————

Papa et Maman ont écrit le : 19/12/2024 à 20:30


decem2024

"Ton jardin d'hiver nous rapelle à toi, aujourd'hui comme hier, ici comme là-bas, demain et à jamais".
Éternellement.

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a écrit le : 17/12/2024 à 15:17

À toi, pendant ces deux jours

J’ai pensé à toi à l’instant
Temps d’un jour ou deux
De jouer, loin de toi, et
Pas si loin que ça non plus,
De jouer, aussi bien que toi
Sur une colline, à Cahors
Un lieu perdu de la bohème
De jouer, en n’y arrivant pas,
Et si justement à la fois, toi
Qui voudrait dire les bons mots,
J’ai pensé à toi, au-delà de Cahors,
De jouer une nouveauté, sans déni
De jouer, en pensant à cela
À l’heure où tu n’es plus là,
J’ai pensé à toi, l’enfant de la scène
Sur une colline digne d’un vers
Un ou deux, peu importe et puis,
J’ai pensé à toi, pour jouer
Sur cette colline, en vain
L’ombre de toi

O.O
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Constance a écrit le : 19/04/2024 à 20:54

Cher petit cousin,
Après plusieurs semaines de dur labeur, je m'apprête à m'accorder une "soirée télé" devant un replay de Top Chef. Et voilà qu'en allant sur le site, je tombe sur une vidéo de "Chair de Poule". Aussitôt, comme à l'improviste, revient se souvenir de ta collection de Chair de Poule, dans ta chambre à Levallois, ton image et des souvenirs de "pyjama party" entre cousins, passées à rire, à se raconter des histoires, à se confier des secrets - de grande cousine à petit cousin.
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas écrit sur ta page mais à l'irruption de ces souvenir, j'ai envie de te mettre un mot. Comme un petit coucou
Je ne t'oublie pas
Constance
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a écrit le : 19/04/2024 à 20:47

Cher petit cousin,
Après 10 jours de labeur intense, je m'apprête à m'accorder une soirée de détente devant un replay de "Top chef". En allant sur le site, voilà que je tombe sur des vidéos de "Chair de Poule" : aussitôt tes collections de livres et ton image ont surgi, avec des souvenirs de soirées "pyjama" passées dans ta chambre à Levallois... A se raconter des histoires, à rire, entre petit cousin et grande cousine... Avec cette envie et ce besoin soudain de mettre un mot dans ton livre, comme un petit coucou.
Je ne t'oublie pas
Constance
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Papa et Maman ont écrit le : 19/03/2024 à 20:30


34 ans

"L'arbre du souvenir renaît chaque printemps
et nous rapelle à toi jusqu'à la fin des temps"
ETERNELLEMENT

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Papa et Maman ont écrit le : 19/12/2023 à 20:28


33 ans

"Au-delà la mort, l'éclat de ta vie resplendit encore"
ETERNELLEMENT

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Papa et Maman ont écrit le : 19/03/2023 à 20:28


33 ans

« Pour tes 33 ans, des fleurs, des couleurs et nos pleurs. Toujours dans nos cœurs »
ETERNELLEMENT

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Papa et Maman ont écrit le : 19/12/2022 à 00:00


1912

Ta vie si rayonnante fut un signe des cieux que ni le temps qui passe ni rien jamais n’efface
ETERNELLEMENT

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Isabelle a écrit le : 20/03/2022 à 23:55

Adrien, mon filleul bien-aimé
Pardonne-moi de n’avoir pas écrit de message dans ton Livre d’Or hier, jour de ton trente-deuxième anniversaire.
Je répare cette négligence aujourd’hui, mais je suis si fatiguée et si peu inspirée que je me contente de quelques mots. Chacun.e de nous y mettra ce qu’elle/il veut, en écho à ce moment passé dans ton jardin, et les assemblera comme bon lui semble pour en faire un petit bouquet.
Et toi, notre poète pour l’éternité, en ce début de printemps, tu sauras sûrement les faire éclore, ces petits bourgeons de mots qui te disent que tous, nous pensons à toi, et que la peine est toujours là...
Ta marraine qui t’aime tendrement

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Papa et Maman ont écrit le : 19/03/2022 à 20:20


ta

Vingt roses pour ta vie sur terre,
Et douze roses pour ta vie dans l'éther
Pour ton anniversaire

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Ory Ouliana a écrit le : 25/12/2021 à 00:59

Affectueux bonjour cher Adrien
Noël, noël, noël… l’écho d’une parole connue de tous.
Un jour d’hiver, j’ai été inspirée et j’ai composé ces mots. Je les laisse ici, pour te souhaiter à ma manière un « Noël » attendrissant :

Bonheur comme heure

Partons pour une heure
Une heure pour tremper
Nos gestes sucrés
Dans la tasse d’hiver

Volons pour l’heure
L’heure comme amie
Nous prend dans son tic tac
Une pendule bien à l’heure

Perdons nous en nous
Pour retrouver le temps
Où nous étions deux
Où l’on criait « bonheur »

Ouliana


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Laurence a écrit le : 20/12/2021 à 09:08

Mon grand Chéri,

Onze ans déjà! Onze ans hier que tu nous as quittés et onze ans que ceux d'entre nous qui le peuvent se réunissent, chaque 19 décembre, auprès de tes parents, dans ton jardin si magnifiquement fleuri aux couleurs de Noël!
Hier était un 19 décembre un peu particulier, car pour la première fois depuis ton départ, il "tombait" un dimanche, comme en 2010.
Et dans le froid glacial du cimetière - même si, cette année, nous n'étions pas très nombreux - j'ai pensé que c'était bien de nous retrouver ainsi autour de toi, en cette presque veille de Noël, dans ce rituel désormais bien établi.
Je ne te dis pas que tu nous manques. Tu le sais.
Je t'aime infiniment.
Laurence
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Isabelle a écrit le : 19/12/2021 à 22:10

Adrien, mon filleul bien-aimé
En repensant à cette journée, tout à l’heure, dans le train, je me suis dit que j’allais écrire un petit mot dans le Livre d’Or, et je m’aperçois avec honte que je l’ai complètement déserté depuis des mois. Et pourtant - tu me croiras ou non - je pense à toi chaque jour, soit parce que je passe devant ta photo, soit parce que certains objets ou mots, certaines situations ou parfois même un étudiant croisé sur le campus me font penser à toi.
Il y a des objets que je ne peux jamais regarder sans avoir le cœur serré: les petits éléphants que tu m’avais apportés en guise de remerciement lors d’un de tes séjours (tu les trouvais affreux et tu n’osais pas me les offrir), les couverts bordeaux que nous utilisons encore (un autre cadeau de remerciement pour un autre séjour), un sachet de petites roses séchées parfumées que je n’ai jamais ouvert, et surtout les machines à pinces (tu en raffolais) - c’est la fête foraine en ce moment à Reims, heureusement elle n’est plus installée dans le centre-ville, je ne suis plus obligée de passer devant quand je rentre de la gare (leur seule vue me fait venir les larmes aux yeux).
Onze ans après, je ne comprends toujours pas que tu sois parti comme ça. J’ai du mal à te pardonner...
Aujourd’hui, nous (qui avions pu nous déplacer) étions une fois de plus réunis pour te rendre hommage et combler le temps d’un déjeuner (indien ... of course !) le grand vide de ton absence. Et nous avons accueilli un « petit nouveau » dans notre cercle familial : Guillaume, le mari de Constance. Il est important qu’il sache combien tu continues de compter pour nous tous. Pour Constance, tu as été une sorte de « petit frère », tout comme elle a souvent joué pour toi le rôle d’une « grande sœur ». Ces souvenirs ne s’effacent pas, ils se transmettent.
Voilà ce que je voulais te dire ce soir. Juste pour que tu saches que nous ne t’oublions pas.
Et toi, fais-nous signe (un tout petit signe) de temps en temps, si tu peux.
Ta marraine qui t’aime tendrement

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Ory Ouliana a écrit le : 30/05/2021 à 15:06

Mon cher cousin
Je me rends compte, en écrivant, que le temps a laissé sa poussière et qu’aucune âme n’a pensé à te dire « ici, me voilà ». Alors, je t’écris car j’en ai envie. L’envie, un sentiment que tu prônais sans doute. Le théâtre, la musicalité des mots et puis, la mélodie se voyait sur ton charmant sourire. L’envie de toujours vouloir charrier les esprits intellectuels à table, à trouver le charme de la moquerie dans les discussions. Aujourd’hui, voici mes pensées pour une fête particulière. Je ne sais pas trop si tu l’aimais, cette fête si singulière. Je l’ignore même. Mais je suis certaine d’une chose : tu admirais la flamme de la fête, oui, ta chère maman. Je ne cesse de le dire, de le chanter inconsciemment, mais son courage nous laisse toujours en retrait. Elle est devenue même une déesse, une reine du courage qu’elle maîtrise aussi bien que ses mets. Alors, cher Adrien, chère tante, admirez ces dernières lignes qui éclairent en cette journée vos liens éternels. Malgré une distance que la Vie a séparée, les Cœurs danseront toujours au milieu du bal.

Sous le pont des Larmes
Derrière les étreintes accablées
Se cachent deux natures
Qui s’aiment et qui aiment
Tandis que les Dieux les couronnent
Les rosiers leur chuchotent
La douceur des Souvenirs
Par la voie de l’exemple,
Les deux êtres sont heureux
Et s’endorment sur le mont triomphant
Des rêves.

Affectueux Bonjour
Ouliana Ory

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Isabelle a écrit le : 19/03/2021 à 23:16

Adrien, mon filleul bien-aimé
C’est le onzième anniversaire que nous commémorons sans toi, mais - je veux en tout cas l’espérer - sous ton regard moqueur ? amusé ? agacé ? attendri ? - sans doute un peu tout cela à la fois.
Cette année, avec ce satané Covid et les restrictions sanitaires, il n’y avait que Constance et moi auprès de tes parents, mais à nous quatre nous t’avons « entouré » du mieux que nous avons pu. Et pas de déjeuner dans notre petit restaurant indien favori (le tien) - qu’importe ! La tarte à l’oignon confectionnée par ta maman et dégustée chez Constance avec un bon vin de Bordeaux valait largement les naans, poulet tikka massala et dahl de lentilles habituels.
Bon - la journée fut courte et trépidante, et comme toujours semée de petites contrariétés qui nous laissent croire que c’est toi qui nous joues des tours à chaque fois : les billets de train pour Franconville que le distributeur a refusé de me donner alors que j’avais payé (et j’avais eu la mauvaise idée d’en acheter plusieurs pour en avoir en réserve !) ; le sac à dos oublié dans une rame par une passagère étourdie, et le retard qui en a découlé ; la superbe banderole préparée par ta maman ce matin et malheureusement tombée de son sac au moment de partir - ne t’inquiète pas, jamais je n’ai vu ton jardin aussi magnifiquement fleuri, la coupe « maison » réalisée par ta maman était une pure merveille ; le cimetière sans dessus-dessous entre les travaux d’assainissement d’une tombe (à quelques mètres de la tienne, pas de chance!) et l’élagage des arbres, une ambiance peu propice au recueillement ; et la traversée de Paris en voiture à l’heure du déjeuner, avec les inévitables embouteillages (que ton papa déjoue avec un phlegme tel qu’on le croirait seul sur la place de la Concorde !) et en prime aujourd’hui un impressionnant déploiement de véhicules de police qui partait encadrer une manifestation au Panthéon, à deux pas de chez Constance. Décidément...
Une journée fatigante, donc, que nous avons vécue au rythme de Paris : bruit, flots de voitures, course contre la montre. Et cela aussi, finalement, nous a permis de nous rappocher de toi l’espace de quelques heures si vite consommées. Car tu aimais cette agitation, ce dynamisme , cette vie trépidante et ultra-citadine. En tout cas, quand je pense à toi, j’ai devant les yeux un kaléidoscope de souvenirs d’où émerge tout à coup l’image d’un beau jeune homme « en mouvement ».
Même si le temps s’est figé un soir de décembre...
Ta marraine qui t’aime tendrement.

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Papa et Maman ont écrit le : 19/03/2021 à 20:20


ta


ta

31 ans que nous t'aimons tant à travers le temps !

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Ory Ouliana a écrit le : 28/02/2021 à 22:54

Ici, me revoilà Adrien, ou peut-être simplement bonjour de nouveau.
Il est 18.47, le ciel nous retire sa lumière, ma tante papote avec ma mère pour débattre comme toujours sur le choix du film et mon oncle, assis près de moi, rigole avec son partenaire électronique. Cette envie d’écrire subitement m’est apparue après avoir lu passionnément le livre de ta maman. Peut-être que le mot « passionnément » n’est pas adéquat mais ça m’est venu à l’esprit, au cœur. C’est ça l’écriture, ce sont mes mots et c’est la critique des autres. Bref, ce livre m’a bouleversée, je te le confie car il parle de toi, il parle d’une vie que tu as connu, il parle d’un malheur qui t’a épuisé. Lire ces confessions maternelles au sein d’une maison qui m’est familière, connue après avoir tant accompagné ma mère aux visites du week-end, c’est comme analyser chaque décor, replacer chaque scène décrite là où il faut, admirer la granuleuse peau des murs de l’enceinte. Chaque ligne, phrase, mot trouvait une juste valeur, une position à défendre. J’écris aussi pour ta maman, une avocate douée, embrassant l’écriture comme elle t’embrassait le front. Son écriture est simple mais efficace : ne m’en veux pas ma tante, seules quelques énumérations de faits m’ont légèrement lassés. Mais son livre est frappant, chaque détail apporte une émotion, une couleur mais il garde en lui-même un profond secret de cette vie tant détaillée. Alors, mon cher cousin, voici un poème en ta mémoire malgré nos faibles moments jusqu’à ton départ, et en l’honneur de ta maman, une tante digne de son courage

Sous la porte retentissante, derrière la vitre floue
Je regardais anxieusement le bout d’humain maternel
Se tenant rigide à côté, agrippant fermement ses bagages.

Ce scénario, je l’ai bien connu, je l’ai visité, puis je l’ai compris
Les après-midi défilaient lentement au rythme des courants d’air
Traversant les portes et les angoisses

Cette époque à la fois éclairée et mémorable
Ce temps sombre qui montrait sa rigide tempête
Les repas dévoilaient ses visages renfrognés de souffrance

Aujourd’hui, tout est blanc et rires
Je me trouve sur une chaise, apaisée
Je suis heureuse de voir les rides du sourire de la fratrie

On mange aisément, on boit l’ivresse du moment précieux
La jeune fille est en sécurité, belle et lumineuse
On se partage les vidéos du moment en voulant oublier celle d’hier

Ma tante a l’air contente, mon oncle a l’air apaisé
Malgré une souffrance omniprésente
La réussite trace son chemin

Oui, cela fait longtemps qu’elle n’avait pas sonné
Que sa cloche nous assourdissait les oreilles
On entend de nouveau ses chants mélodieux

Voilà, c’est la fin du partage. On se trouve devant la porte
On laisse derrière nous une trainée d’adieux
Dans la matinée silencieuse nous revenons à l’éternelle routine.

Ta cousine Ouliana
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a écrit le : 01/01/2021 à 11:11

"Le temps passe.
Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe,
il y a quelque chose qui s'efface.”

J.Romains