Adrien Krasniqi
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Puisqu'il faut...

Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
...Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton coeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
L'on ne peut t'aimer plus

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Sophie Gauthier

Le 7 Janvier 2011

Mon kraskiki d'amour,

«Non mais elle est sérieuse celle-là?» C'est probablement la première chose que tu te sois dite lorsque tu m'as entendue parler franglais pour la première fois. Qui eût cru que deux ans plus tard, tu parlerais cette langue presque aussi bien que moi ... Tu m'as par la suite avoué que si moqueries il y avait, ce n'était que pure jalousie.

A présent, c'est à moi de t'avouer certaines choses. Tout d'abord, que j'enviais ton aisance et ta franchise, ta sincérité et ton courage, ta capacité à te remettre en question lorsque tu regrettais avoir blessé quelqu'un et à avouer tes fautes, ton humour à toute épreuve, tes talents d'imitateur (le téléphone de Cléo s'en souvient encore), ou tes rêves très bizarres dont le fameux « You will be executed by the Supreme Court» qui restera à jamais le souvenir de ma deuxième année ...

Si tu m'as parfois reproché de ne pas être assez expressive (même si plus que ce cochon d'inde aux bras d'araignée que l'on appelle parfois Lola), je m'en excuse et espère que le grain de folie que tu me prêtais ait suffi à te faire comprendre que tu comptais énormément pour moi. Car au fond, qui dansait comme un fou avec moi quitte à se faire passer pour un fou? Qui me poussait à aller parler à notre M. Pokora ? Mais surtout qui avait assez de caractère pour me rabaisser le clapet quand j'allais beaucoup trop loin?

Tu resteras toujours l'un des piliers du happy hour même si au fond «je crois la paille elle est trouée ». J'espère en tout cas que tu as enfin trouvé ton curaçao.

Tu fais partie de nos étoiles. Et pour moi, tu ne disparaitras jamais. Au contraire, tu nous montreras toujours la voie.

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Je t'aime.

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Sophie Gaide

Quelques mots sur Adrien

J'ai connu Adrien en seconde lors de son entrée à Ste Croix et nous avons tout de suite été amis. Beaucoup de points communs : humour, écriture, Starmania, et en particulier notre amour inconditionnel pour notre mère. Ce dernier point est très important car en effet, nous parlions toujours des graves disputes avec nos mères respectives, des insultes lancées, des gestes brusques, ce que nous détestions en fait car nous vouions une admiration secrète et profonde pour notre mère, tous les deux pour la force de caractère et pour l'humour dont elles faisaient preuve.

Ce jeune homme fantastique était le meilleur ami de tous, de par son intelligence, sa vivacité d'esprit et son humour inégalable. Il était extraordinaire au sens propre du terme. Il aurait été un homme parfait, pour la carrière qu'il aurait menée ainsi que pour l'entourage dont il aurait su s'entourer. Mais Adrien a toujours eu un petit penchant pour les histoires criminelles, les meurtres et tous les drames en général. Il leur vouait une sorte d'admiration et je dirais même une passion. Il est certain qu'il était plus intéressé par le coté législatif de la chose, mais à l'écoute de ces histoires, il éprouvait un réel dégout, mais aussi je pense et en suis persuadée, un certain plaisir.

Récemment, Adrien buvait un peu plus mais rien d'alertant, se préoccupait moins de ses cours et se couchait très tard car nous conversions à 5h du matin (heure française), ce qui était pratique pour moi car il était tôt au Mexique. Peut être que s'il n'arrivait pas à trouver le sommeil, quelque chose le dérangeait au fond de lui. Mais il avait l'air heureux comme cela et me parlait beaucoup de nos futures retrouvailles, ce qui montre qu'il n'était pas persuadé au fond de lui de son acte.

Je pense que l'excès et la sensibilité dont il était animé y sont pour quelque chose.

Je n'oublierai jamais Adrien, il a été l'un de mes meilleurs amis, habitait à deux numéros de chez moi rue Edouard Vaillant, et il est et restera l'une des personnes qui compte le plus à mes yeux.

Il aura ces futurs mois sa place ici avec moi, au Mexique, et je saurai l'aimer et le chérir toute ma vie.

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Jeanne-Astrid (Janas)

Adrien,

Avant tout tu es – et de loin ! – le garçon le plus drôle que j'ai rencontré dans ma vie. Pourtant, j'ai connu de sacrés cas, mais le bon mot au bon moment, les mimiques les plus folles, et les anecdotes les plus invraisemblables, c'était toujours toi ! Je disais souvent à mes amis qui avaient le malheur de ne pas te connaître que, tant qu'ils ne t'auraient pas rencontré, ils ne sauraient pas ce que c'est qu'un vrai fou rire, et encore moins un vrai comique ! Au moins, j'ai eu cette chance (certes trop éphémère) grâce à toi, et je ne te remercierai jamais assez. Tu avais le don rarissime de faire rire les gens autour de toi par ta simple présence, juste avec un regard. Tu n'imagines jamais tout le bien que tu pouvais nous apporter au quotidien, et à quel point ton absence en amphi ce semestre nous pesait (d'où nos menaces de ne pas t'envoyer les cours : au fond, ce n'est pas qu'on pensait ne pas pouvoir compter sur toi pour nous rendre la pareille, c'est juste qu'on a toujours besoin de toi près de nous !) Par ailleurs, tu es quelqu'un de si intelligent !

Ton esprit vif nous piquait au quotidien, et il est impossible de calculer le nombre de fois où je me suis imaginé tout ce qu'un juriste aussi brillant et juste que toi pourrait apporter au droit et à la justice. Le simple fait de penser que plus tard, au cours de ta carrière, tu pourrais intervenir dans ce système, me soulageait. Tu avais, pour moi, tout le potentiel pour améliorer les choses et apporter à grande échelle tout le bien que tu nous apportais chaque minute passée avec toi.

Tu étais quand même un étudiant exemplaire, qui a su marquer ses camarades et ses enseignants, et ce malgré ton sens de l'organisation épouvantable (et oui ! personne n'est parfait ! ) et tes nuits blanches les veilles de partiels.

Surtout, tu es un ami hors du commun – pas surprenant pour quelqu'un de si exceptionnel !

Toujours là pour les autres, avec ton cœur énorme, tes conseils si précieux et justes que je n'oublierai jamais, ta franchise, ta tolérance quand tu donnais un avis qui désapprouvait notre conduite.

Tout simplement quelqu'un sur qui on peut compter, et suivre les yeux fermés.
Quelqu'un qu'on ne veut pas décevoir.
Quelqu'un qu'on ne veut jamais perdre.

Pour notre plus grand malheur, tu ne l'as apparemment pas ressenti comme cela.

Ou peut-être voulais-tu tellement donner et aider les autres, que tu n'as pas su comment recevoir notre aide et notre amour.

Cela ne change rien. Tu restes Adrien, l'ami exceptionnel que j'aimerai toujours et qui me manquera à jamais, le râleur professionnel qui faisait sourire mon cœur, un rayon de soleil qui ne savait transmettre que sa lumière et non sa détresse, tout simplement quelqu'un fait d'amour.

Malheureusement, ces dernières semaines, du fait de ton absence en amphi, et ton indisponibilité chronique (bah oui, quand on est quelqu'un de génial on est demandé partout et tout le temps !) je n'ai pas pu passer autant de temps avec toi que je ne l'aurais souhaité, et, si je le regrettais déjà alors, je le regrette encore plus maintenant que tu as choisi de partir. Tu as brillé par ton intelligence et ton humour chaque jour de ta vie, tu continueras à briller ainsi pour l'éternité.

Tu as une place spéciale dans mon cœur. Ta présence me manque atrocement à chaque instant, mais je t'aime pour toujours.

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« ta lalaaaa » que tu as marquée à jamais !

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Lola BOUCARD

— Cette page est dédiée à notre fils, Adrien —